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La thèse : un défi de dépassement de soi

Photo du rédacteur: Vanessa KwiatkowskiVanessa Kwiatkowski

Vanessa Kwiatkowski
Vanessa Kwiatkowski

Merci d'avoir accepté l'interview


Pouvez-vous nous présenter votre parcours et pourquoi avez-vous décidé de faire une thèse ?

Après deux années de classes préparatoires (PT/PTSI), j’intègre l’école d’ingénieur généraliste ENSTA Bretagne en 2016. J’ai suivi en 2ème année la filière mécanique en choisissant la spécialité Architecture des Véhicules et Modélisation profil Modélisation Mécanique. De base, je n’avais pas en tête de faire une thèse après mon diplôme, pour une raison bien précise : je n’en avais pas beaucoup entendu parlé avant mon entrée en école. Mais c’est grâce aux cours d’initiation à la Modélisation Mécanique et des Matériaux que je commence à mettre un pied dans le milieu de la recherche en travaillant sur le comportement d’un matériau composite, ce qui me plait. Je découvre un mélange entre le domaine expérimental et numérique de la mécanique. Le stage en 2ème année en laboratoire à l’étranger concrétise cette envie. J’avais cette envie de continuer à apprendre, de rester dans un domaine très technique et challengeant.


Pourquoi une thèse CIFRE ?

En 2020, je commence ma thèse sur l’étude du comportement d’un matériau composite à l’IRDL Brest (ENSTA Bretagne) financée par Safran Landing Systems. Pouvoir faire une thèse CIFRE me permettait de découvrir à la fois le travail au sein d’un laboratoire de recherche mais également au sein d’une entreprise. Cela me donnait également la possibilité de travailler sur un sujet qui s’applique directement sur une problématique industrielle. Après ma thèse, je n’avais pas spécialement le souhait de rester dans le milieu académique, c’est pourquoi j’ai plutôt fait le choix de la thèse CIFRE.


A-t-il été compliqué de concilier vie de recherche et vie personnelle ?

En commençant une thèse, c’est bien sûr une des questions que l’on se pose. Ne connaissant pas de personne ayant fait une thèse pendant mes années d’école, j’allais le découvrir par moi-même. Nous étions un petit groupe de doctorants au sein du laboratoire avec qui on allait faire du sport, sortir pour aller boire un verre, faire des soirées jeux de société. L’ambiance était telle que ces moments en dehors du travail se faisaient avec les encadrants de thèse, les enseignants chercheurs, … Concilier la vie de recherche et la vie personnelle n’a pas été compliquée. Au moment de la rédaction du mémoire de thèse, ces sorties ont diminué mais il était important de se libérer l’esprit.


Qu’est-ce que la thèse vous a apporté ?

Même s’il y a eu de très bons moments passés, il y a eu également des moments difficiles, de doute. Ce sont ces moments qui m’ont donné de la force, de la persévérance. On en sort grandi d’une thèse. Un des avantages est de gagner en autonomie. On est plongé au cœur d’un sujet qui est très flou pour nous, au début, mais on arrive quand même à avancer pour répondre au mieux aux problématiques initiales en empruntant des chemins plus ou moins sinueux.

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