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La Thèse : Formation et Opportunité


Thoms PICON
Thomas PICON

Merci beaucoup d'avoir accepét l'interview.


Pourriez-vous présenter votre parcours ?

Après avoir réalisé l’école prépa MPSI à Orléans, j’ai intégré l’Ecole Nationale Supérieure de l’Electronique et de ses Applications (ENSEA) à Cergy. Lors de ma dernière année, j’ai choisi de me spécialiser dans les antennes et la compatibilité électromagnétique. De plus, en dernière année de mon école et grâce à un parcours double diplôme, j’ai obtenu le Master 2 Recherche « Electronique des Systèmes Autonomes » car je voulais poursuivre par une thèse la suite de mes études.  Enfin, en postulant via le site ABG, j’ai eu l’opportunité d’effectuer une thèse CIFRE au sein de l’entreprise PSA et du laboratoire IMS sur les interférences électromagnétiques intentionnelles vis-à-vis de l’architecture électrique des véhicules autonomes.

 

Pourquoi avez-vous décidé d’effectuer une thèse ?

La formation en électromagnétisme est très limitée en école d’ingénieur. Il est préférable de faire une thèse afin de se former sur cette thématique et ainsi avoir le temps de bien comprendre son écosystème. De plus, la plupart du temps à la fin de l’école d’ingénieur, nous avons un choix entre travailler dans une entreprise de prestation ou réaliser une thèse. Je trouve que l’expérience de la thèse est bien plus enrichissante que de réaliser de la prestation. Enfin, avoir la possibilité d’enseigner peut aussi être une expérience qui permet de savoir si on veut s’orienter vers l’université en tant qu’enseignant chercheur.


Quelle entreprise avez-vous intégré à la suite de votre doctorat et quel poste occupez-vous aujourd’hui ?

En octobre 2019, j’ai intégré Thales Gennevilliers en tant qu’ingénieur R&D dans le durcissement électromagnétique. J’ai alors continué à travailler dans le domaine de la CEM en combinant simulations et essais.

 

En quoi consiste votre poste chez Thales ?

Je travaille essentiellement dans le durcissement électromagnétique de systèmes militaires de communication. Mon travail est d’évaluer par simulation les contraintes se couplant sur nos systèmes et, par la suite, dimensionner des protections afin de s’assurer que nos systèmes ne soient pas perturbés par ces contraintes. La plupart du temps, les contraintes et le dimensionnement se font par simulation et la vérification de tenue se fait par essais. La thèse m’a permis de me former sur ces deux thématiques ainsi que d’avoir la rigueur scientifique nécessaire afin de produire des résultats fiables pour nos différents projets.

 

Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui souhaite se lancer dans une thèse ?

Tout d’abord, je vous conseille de chercher un sujet de thèse le plus tôt possible en essayant de vous mettre en relation avec des chercheurs renommés dans votre domaine de compétence. Il est toujours plus facile d’avoir une opportunité de thèse si les personnes qui soumettent des projets vous connaissent.

De plus, il est important d’avoir un sujet et des encadrants qui vous motivent durant toute la thèse. En effet, ces trois années sur votre sujet vont être longues, et rester motivé ainsi qu’être bien entouré sont les clés afin de réussir sa thèse.

Enfin, je pense qu’il est important de penser à votre avenir après la thèse dès le début de celle-ci. La thèse est encore un apprentissage et elle vous aidera à faire votre choix entre la recherche académique, la recherche industrielle ou l’enseignement. De plus, vous pouvez vous faire un réseau important dans la communauté de votre sujet, ce qui vous permettra d’avoir des opportunités sur des postes aux thématiques très intéressantes d’un point de vue scientifique.

Pour finir, la thèse est une très belle formation à la recherche. Si vous avez l’envie d’en faire une, vous ne perdrez rien à tenter l’aventure. Quoiqu’il arrive, vous apprendrez beaucoup d’un point de vue des connaissances scientifiques mais aussi sur vous-même.


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