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Innover pour Aider : Mission Possible !!

Photo du rédacteur: Léonie PACHERLéonie PACHER

Léonie PACHER
Léonie PACHER

Merci beaucoup pour le témoignage.


Si tu devais décrire ta thèse comme une aventure, quel en serait le titre et pourquoi ?

Alors… je dirais « L’espoir d’une contribution ». Pendant ma thèse, j’ai constamment cherché à rendre mon travail utile et à vraiment aider les autres. J'ai donc travaillé sur plusieurs méthodes pour analyser le mouvement humain avec des objets connectés. Je vous épargne le titre de ma thèse, qui pourrait faire fuir même les plus courageux ! Cela a impliqué beaucoup d’expérimentations et un océan de code pour détecter les méthodes les plus appropriées, tout en définissant un algorithme de décision pour adapter la méthode aux sujets (sportifs, pathologiques, etc.).


Quelles compétences as-tu développées durant ton doctorat qui te servent aujourd’hui dans le transfert technologique et l’accompagnement ?

Je dirais que la connaissance du monde académique est très précieuse. Elle me permet de comprendre comment cela fonctionne : où aller chercher les chercheurs, à quel moment, comment communiquer avec eux pour les aider à transmettre leur recherche vers le monde socio-économique. À l’inverse, lorsque le monde socio-économique se pose des questions ou à des besoins, je suis capable de trouver qui pourrait répondre… ou du moins où chercher ! Tout est une question de connaissance des mécanismes. Vous savez, c’est un peu comme jouer à un jeu de société : il faut connaître les règles pour gagner !


Si tu pouvais envoyer un message à ton "toi" d’avant la thèse, quel serait-il ?

Ne fais pas de thèse… Je rigole évidemment ! C’est justement ce qui fait que je travaille dans ce que j’aime actuellement. Je dirais à mon ancienne moi de vraiment s’éclater et d’arrêter de demander de la reconnaissance à mes encadrants. Mais aussi de me laisser le temps de réfléchir pour avoir des idées vraiment innovantes ! J’aurais adoré aller plus loin, fouiller encore plus dans les données pour avoir l’impression d’aller au bout des choses. Ce sentiment, je l’ai commencé à le ressentir quand j’ai encadré des étudiants et que je les ai accompagnés dans leur recherche. Quand nous n’avons pas la tête dans le guidon tout le temps, qu’on est capable de prendre du recul par rapport à ce qu’on analyse, c’est hyper satisfaisant… Vous voyez le moment EUREKA ? Eh bien, c’est ça !


Quelle est la plus grande surprise que tu as rencontrée lors de ta transition vers le transfert technologique après ta thèse ?

La plus grande surprise a été de constater les besoins de terrain et le fossé que l’on peut rencontrer entre la recherche et les besoins du monde socio-économique. Je ne dis pas qu’il ne faut pas que les chercheurs aillent au bout de leurs idées, car cela a permis énormément de révolutions et d’innovations… Mais il est également essentiel de se pencher sur les besoins à moyen terme des entreprises, associations, etc. Il y a vraiment des besoins, et c’est extrêmement intéressant de s’y pencher et de croiser les regards. Enfin, cela me passionne, moi ! Qui aurait cru que je deviendrais une sorte de pont entre deux mondes ?

 

 

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