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Contribution à l'optimisation du désassemblage pour la maintenance, la fin de vie et la reconception basée sur l'apprentissage par renforcement

Photo du rédacteur: Amat ALLAGUIAmat ALLAGUI

Amal ALLAGUI
Amal ALLAGUI

Merci beaucoup d'avoir accepté l'interview


Pourriez-vous nous présenter votre parcours et ce qui vous a motivé à faire une thèse ?

Mon parcours a toujours été marqué par une curiosité pour la recherche et une envie de contribuer au progrès scientifique. Après un master en génie mécanique, plus précisément en conception mécanique, où j’ai développé un modèle d’enrichissement de la base de données d’un logiciel de conception assistée par ordinateur, j'ai découvert que certaines questions soulevées restaient sans réponse. Ces lacunes m'ont motivé à me plonger dans une démarche scientifique plus approfondie.

Mon désir de relever des défis intellectuels et de collaborer avec des experts m'a convaincu de poursuivre dans cette voie. Ma thèse était intitulée Contribution à l'optimisation du désassemblage pour la maintenance, la fin de vie et la reconception basée sur l'apprentissage par renforcement. Durant ma thèse, j’ai étudié le processus de démontages des systèmes mécanique lors de leur maintenance ainsi que leur fin de vie à travers différents paramètres industriel de démontage ainsi qu’un algorithme d’apprentissage par renforcement. Cette occasion m’a permis d’avoir une montée de compétence ainsi que de pouvoir présenter mes travaux dans des conférence nationale et internationale. La thèse représentait pour moi une opportunité de travailler sur un sujet novateur, à répondre à mes questions et de participer activement à l'avancement des connaissances. Si vous voulez en savoir plus je vous invite à lire les articles publiés sur le site.



Pourquoi une thèse en cotutelle ?

Travailler avec deux laboratoires dans des pays différents à savoir le laboratoire LGM – de l’ENIM en Tunisie et le Laboratoire Quartz de l’ isae-supméca en France m'a permis d'accéder à des ressources, des outils et des méthodologies complémentaires. Cela m'a offert l'opportunité de collaborer avec des chercheurs et des équipes variées. La Double culture scientifique m’a permis d’Intégrer deux approches académiques distinctes qui a renforcé la qualité et la portée de mon travail.


Quels ont été les éléments importants pour le succès de votre thèse ?

Plusieurs éléments ont contribué au succès de ma thèse, le soutien de mes directeurs de thèse et des équipes des deux universités a été déterminant. Ils m'ont guidé dans mes choix scientifiques tout en me laissant une autonomie nécessaire. Aussi l’organisation du temps efficace pour respecter les délais et gérer les phases critiques du projet a été essentiel. Durant ma thèse j’avais accès à la base de données des bibliothèques des deux universités couvrant de nombreux rapports, livres et articles scientifiques, ce qui m’a garanti une vision claire des autres travaux.

Comme toute thèse, il y a eu des moments de doute et des obstacles. La clé est de suivre les idées, d'apprendre et de découvrir les résultats. Parfois, une simple idée peut mener à des résultats fascinants. Également, le fait de présenter mon travail lors des conférences et de publier des articles m'a permis de valider mes résultats tout en recevant un retour d'information constructif.

 

Finalement Quel est votre poste actuel ?

Après la soutenance de ma thèse, j'ai rejoint Expleogroup en tant qu’ingénieure docteure dans l’équipe recherche et développement R&D. Mon rôle consiste à développer des solutions innovantes pour nos clients de différent métier aérospatiale, ferroviaire, navale et automobile. Les compétences et les connaissances acquises pendant ma thèse, notamment la gestion de projet, l'esprit critique et la capacité à innover, me servent quotidiennement dans mon poste actuel.

En conclusion, la thèse a été une expérience exigeante mais extrêmement enrichissante, qui m'a permis de me positionner solidement dans mon domaine de prédilection.

 

 

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