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Photo du rédacteurChristophe MARCHETTO

Christophe MARCHETTO, Ing., Ph. D., Directeur Soft dB Europe


Merci beaucoup d'avoir accepté l'interview.


Quel est ton parcours ?

Avant de faire mon doctorat, j’ai fait des études d’ingénieur à l’INSA de Lyon, spécialité Génie Mécanique et Conception. En fin de parcours, l’INSA nous a offert l’opportunité de faire une maîtrise de recherche en acoustique et vibrations, l’occasion de découvrir le monde de la recherche avant de se lancer dans un doctorat de 3 ans.

J’ai ensuite fait mon doctorat de 3 ans en cotutelle entre l’Université de Lyon et l’Université de Sherbrooke au Québec. Grâce à mon directeur de thèse, j’ai obtenu un emploi chez Soft dB à Montréal (mon supérieur chez Soft dB avait eu le même directeur de thèse).

J’ai travaillé pendant 2 ans à Montréal avant de revenir en Europe pour ouvrir le premier bureau de Soft dB en Europe. Un projet excitant que je dirige depuis 2020.


Pourquoi avoir choisi de faire un doctorat ?

En sortant d’école d’ingénieur, j’ai cherché semi activement du travail. Semi activement, car après 5 ans d’études j’ai aussi voulu m’offrir quelques mois de repos.

Dans mes démarches de recherche d’emploi, j’ai aussi contacté mon tuteur de maîtrise de recherche pour savoir s’il avait des sujets de thèse à proposer et il m’a présenté un sujet attirant pour deux raisons :

1) il était en cotutelle avec une université au Canada, ce qui impliquait de vivre au Canada et découvrir le monde de la recherche en Amérique du Nord (qui est significativement différent)

2) il comprenait une forte composante expérimentale, ce qui, à mon sens, était important puisque je ne voulais pas passer 3 ans derrière un ordinateur non-stop.

Le sujet et les conditions du doctorat proposés m’ont rapidement attiré et ce sont les raisons pour lesquelles j’ai rapidement soumis ma candidature.


Recommanderais-tu de faire un doctorat ?

Sans hésitation : oui !

Le doctorat était une des meilleures expériences académiques/professionnelles que j’ai eu la chance de vivre et la raison pour laquelle j’ai aussi présenté mon parcours, c’est pour montrer à quel point cela m’a ouvert à de belles opportunités. Le doctorat apporte énormément en termes de connaissances, méthodes de travail et présentation devant une audience (apprendre à gérer son stress devant une large audience, apprendre à simplifier/vulgariser un projet qui est complexe, etc.).

Ce sont des points qui sont peu couverts à l’école d’ingénieur et qui sont essentiels dans une vie professionnelle, car on passe une bonne partie de notre temps à présenter notre travail à des groupes de personnes qui ne sont pas du tout expertes dans le domaine.

Finalement, comme pour beaucoup d’autres expériences de travail, il y a le côté humain qui est non négligeable puisqu’on est souvent plusieurs doctorants à être dans la même situation et cela crée forcément des liens forts.

Si je devais donner un conseil à un nouveau doctorant, c’est de favoriser les cotutelles. Dans mon cas, mon doctorat à l’Université de Sherbrooke m’a offert 3 lettres qui changent pas mal de choses dans le monde professionnel (Ph. D.) qu’on n’a pas en France par exemple.


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